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VIDÉO. "Rien à cacher" : le documentaire qui prouve que la surveillance de masse nous concerne tous

Un documentaire disponible gratuitement en ligne aborde la question de l'acceptation de la surveillance de masse par les gens

Lorsqu'on aborde la question de la surveillance de masse des citoyens, on est parfois confronté à un certain désintérêt de la part de nos interlocuteurs. Certains disent qu'ils n'ont rien à cacher. Alors pourquoi s'offusquer que nos données soient utilisées, scrutées, analysées ou vendues ? Vous le savez, chez Tinternet & cie, on est très sensibles à la question.

Un documentaire sorti en septembre 2017 propose une prise de conscience des enjeux de la surveillance de masse tout en proposant des moyens pour s'en défaire. Très bien réalisé, loin de vouloir plonger le spectateur dans la paranoïa, "Rien à cacher" alterne entretiens avec des spécialistes de la surveillance, exemples concrets et étude de cas. 

"L'abandon de la vie privée"

"Au fil de nos recherches, de nos conversations et de nos déplacements, le documentaire montre que nos téléphones portables et nos ordinateurs sont devenus les réceptacles d'informations qui permettent de connaître notre mode de vie, nos idées politiques, nos croyances, nos intérêts, notre vie social et nos pratiques sexuelles" écrivent Les Inrockuptibles au sujet du documentaire de Marc Meillassoux. 

Comme le précise très justement le blogueur Korben, tout l'intérêt de ce documentaire réside dans le fait de rendre compte à la population que "les États et les entreprises tentent progressivement de faire entrer dans la normalité l'abandon de la vie privée". 

Le documentaire "Rien à cacher" (“Nothing to Hide”) est actuellement disponible sur internet en libre accès. On vous conseille d'y jeter un oeil si vous pensez encore que la surveillance de masse ne vous concerne pas.

"Nothing to Hide”, le film en intégralité :

► Pour aller plus loin : 

Doit-on se résigner à la surveillance numérique de masse ?

Marc Meillassoux (Nothing to Hide) : « quelle société sommes-nous en train de construire ? »