Comme l'explique Numerama.com, Robert Hannigan, officier dans le domaine du renseignement, qui a dirigé de 2014 à 2017 le Government Communications Headquarters (GCHQ), l’équivalent de la NSA au Royaume-Uni, a fait part de ses craintes concernant les potentiels effet néfastes de Facebook sur la démocratie. Ce dernier considère que Facebook est plus accaparé par la recherche du profit en exploitation les données de ses membres que par le souci de protéger leur vie privée : "en échange du service que vous trouvez utile, ils prennent vos données… et en tirent chaque goutte de profit". 

Interrogé sur le fait que Facebook était une menace pour la démocratie, M. Hannigan a répondu : "Potentiellement oui. Je pense que oui, si cela n’est pas contrôlé et réglementé. Mais ces grandes entreprises, en particulier là où il y a des monopoles, ne peuvent pas se réformer elles-mêmes. Cela devra venir de l'extérieur."

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Plus le temps passe, plus les utilisateurs et les autorités prennent la mesure de la puissance de ce réseau social concernant l'influence de masse. "Du Brexit à l’ingérence russe dans l’élection de Donald Trump en passant par Jair Bolsonaro, le réseau est perverti par des acteurs politiques qui veulent peser sur les élections" explique à juste titre le site spécialisé presse-citron.net.